
Dans une nouvelle étape révélant sa confusion politique et son détachement de la réalité internationale, le Front Polisario a annoncé, dans une lettre officielle adressée au président du Conseil de sécurité le 23 octobre 2025, son refus de participer à tout processus politique ou à toute négociation fondés sur le projet de résolution américain relatif à la Mission des Nations Unies pour l’organisation d’un référendum au Sahara occidental (MINURSO), présentée par Washington comme le « porte-plume » du Conseil. La lettre, signée par le représentant du Front auprès des Nations Unies et le coordinateur avec la MINURSO, qualifiait le projet de résolution de « déviation grave et sans précédent des principes du droit international », oubliant que le droit international lui-même fonde la légitimité de la position du Maroc fondée sur l’autonomie, en tant que solution réaliste et sérieuse bénéficiant d’un soutien international croissant de la part de puissances influentes, notamment les États-Unis, la France, l’Espagne et plusieurs pays africains et arabes. Cette position intransigeante du Front Polisario intervient dans un contexte de tensions internes croissantes et de net déclin de sa présence diplomatique, contrastant avec les progrès tangibles accomplis par le Maroc sur le terrain et en matière de développement dans ses provinces du sud, sous la conduite avisée de Sa Majesté le Roi Mohammed VI, que Dieu l’assiste. L’aspect le plus dangereux du message du Front Polisario réside peut-être non seulement dans son contenu, mais aussi dans son timing. Au lieu de démontrer sa volonté de s’engager positivement dans les efforts des Nations Unies et de son Envoyé personnel, Staffan de Mistura, le Front a une fois de plus opté pour une rhétorique de rejet et d’escalade, reflétant une volonté manifeste de perturber le processus politique et même de vider de leur substance les résolutions du Conseil de sécurité. Le rejet par le Front Polisario du projet américain et son engagement à ne participer à aucune négociation fondée sur celui-ci constituent un défi direct à la légitimité internationale et une tentative d’imposer un agenda en dehors du droit international. Cela pourrait inciter certaines parties de la communauté internationale à réévaluer la nature et le comportement de cette entité, notamment au vu des informations faisant état de mouvements armés incontrôlés dans la zone tampon, de l’implication de ses membres dans des activités de contrebande et de trafic d’armes, et de ses liens suspects avec certaines organisations extrémistes au Sahel. Si cette approche conflictuelle se poursuit, le Front Polisario pourrait se retrouver confronté à une nouvelle réalité : sa transition du statut de « parti politique » à celui d’« acteur menaçant la paix et la sécurité régionales ». Il s’agit là d’un terrain glissant qui se rapproche des définitions internationalement reconnues des organisations armées en dehors du droit international. À l’inverse, le Maroc maintient sa position ferme, convaincu qu’une solution politique réaliste et concrète est la seule voie pour mettre fin à ce conflit fabriqué de toutes pièces. Grâce à ses initiatives de développement et à son recentrage sur l’Afrique, le Royaume a prouvé que le développement et la stabilité constituent la réponse la plus efficace aux discours séparatistes et au désespoir, et que l’avenir se construit sur l’action, et non sur les slogans. La lettre adressée par le Front Polisario au Conseil de sécurité apparaît comme une protestation, mais constitue en réalité un aveu implicite de sa perte d’influence. C’est le cri d’une entité politiquement chancelante, confrontée à un dilemme existentiel : persister dans ses illusions ou s’inscrire dans la logique de l’histoire, de la légitimité et du réalisme. Ce qui demeure constant, c’est que le Maroc, fort de sa souveraineté établie et de la crédibilité de ses positions, ne se laisse pas influencer par la rhétorique de l’entêtement. Au contraire, il continue de construire un Sahara prospère et sécurisé, témoignant du triomphe de la vision royale, qui a fait du développement l’arme la plus puissante dans la bataille pour la stabilité.


